Désolée de n'être passé ce week-end
mais il fallait préparer
les valises pour le départ vendredi soir
J'ai trouvé cet article chez Ralksha
Les beaux jours sont là, et avec l'inévitable masssacre d'un herbivore sous les vivas d'une foule en
délire...
A ce sujet, je viens de trouver un super texte à faire passer à un maximum de gens :
27.06.2008
La honte de l'Europe Lundi dernier, notre fondation a organisé le procès de la corrida à Genève devant la Cour Internationale de Justice des Animaux fondée par Franz
Weber en 1979...
Les preuves en photo et en films présentés lors du procès sont irréfutables,
la corrida est indigne de notre société.
Dans les films montrés le toréro n’a pas de visage et pour cause :
en montrant son visage, le producteur du film et le photographe s’attireraient des dizaines de plaintes en justice, des demandes de centaines de milliers
d’euros de dommages et intérêts.
Seules les images belles à voir qui négligent totalement la partie barbare de l’acte sont permises.
Comment peut-on en tant que suisse, vivant dans un pays aux lois de protection animale tout à fait exemplaires, lois que le monde sensible, élevé et civilisé
nous envie, oser parler en faveur de la corrida ? Comment peut on condamner au lieu de les aider ces centaines d’organisations et ces centaines de milliers de personnes espagnoles, françaises et
portugaises ayant honte que la corrida existe encore et toujours dans leur pays et ceci grâce aux impôts d’une population qui doit se battre pour terminer les fins de mois ?
Comment peut-on soutenir la torture à mort d’un herbivore – d’un animal inoffensif qu’on provoque et qui le plus naturellement du monde essaie de se défendre – pour
l’amusement sadique de l’Homme et ceci afin qu’une minorité puisse s’en mettre plein les poches ?
Comment peut-on et ce sans rougir, affirmer que la « race des toros bravos » serait exterminée si la corrida n’existait plus ?
Tout le monde sait qu’il n’y a pas de « race » de taureaux de combats,
ce « toro bravo » a été créé de toute pièce par l’homme en croisant une sélection bien précise de vaches et taureaux afin de le rendre le plus « agressif » possible.
Et comment peut-on dire que l’on préfère voir torturer 40'000 taureaux en public, dans l’arène, plutôt que de cautionner la production et l’abattage de millions
d’animaux pour la consommation de viande?
Une horreur ne peut en justifier une autre,
un crime ne peut justifier un autre crime.
A ceux qui argumentent qu’il y a pire que la corrida, que des hommes, des femmes et des enfants meurent tous les jours de faim, que la condition des animaux en Chine est bien pire qu’en Europe,
que le Sida va tuer encore des millions d’êtres humains, à ceux-là je pose la question :
lequel de vous, soi-disant bien pensants, lequel de vous, donneurs de leçon fait activement quelque chose pour améliorer la condition
des africains et des sidéens ?
Lequel de vous arrêtera de manger de la viande ? Lequel de vous, lâches que vous êtes se lèvera pour crier halte à l’extermination des peuples et à la destruction de la planète ?
Quand on est finalement à court d’arguments, on se rejette alors sur l’art, la tradition et la littérature. On nous brandit les grands peintres et écrivains qui ont
vanté la beauté et la poésie de la corrida…
Et que fait-on des grands écrivains, poètes, philosophes, artistes-peintres qui se sont prononcés et se prononcent encore avec véhémence contre la corrida
?
La corrida est indigne de notre société, aucune culture, tradition,
aucun art ne peuvent la défendre, pas à une époque où l’on prône le modernisme, le développement et le changement.
Il est inadmissible que les hommes et les femmes d’aujourd’hui n’éprouvent aucune honte à regarder et à s’amuser autour d’un spectacle dans lequel un être sensible est humilié et massacré.
ll n’existe aucun argument qui puisse justifier cette pratique au XXIème siècle. La torture à mort pour l’amusement de quelques-uns (4.6% des espagnols seulement sont passionnés de corrida) sur
le dos de la majorité
(72% des espagnols sont contre) ne peut être justifié par des arguments aussi vaseux que le respect de la tradition et
de la culture de trois pays qui ont oh ! combien plus à offrir !
C’est ma plus intime conviction que nous ne pourrons améliorer la condition animale et la condition humaine en Europe et dans le monde que si nous arrivons à
abolir la corrida.
J’y travaillerai sans relâche avec tous nos amis, jour et nuit s’il le faut, et dans cinq ans, la corrida en Europe n’existera plus.
Vera Weber
A demain
N'hésitez pas
à signer
mon livre d'or